Je suis venu à la chanson par Vigneault, Brel, Ferré, Ferrat, Cohen, Dylan et les Beatles. S’il n’est pas toujours facile d’en reconnaître l’empreinte dans mon travail (tout élève ou disciple a sa propre part inaliénable d’expériences), il n’en demeure pas moins que j’aurai gardé de ces auteurs, à une moindre échelle, le souci de la parole bien dite, autant pour la forme que pour le fond. D’autre part, ne sachant pas écrire la musique, j’espère toujours qu’elle sonnera bien à l’oreille. Elle servira de gabarit et de guide, influençant à tout coup la tournure littéraire que prendront les paroles.
À défaut d’être le musicien que je ne suis pas tout à fait et l’écrivain que je ne serai jamais,  je préfère revendiquer l’honnête titre de faiseur de chansons, simple «gosseur» devant le Temporel.