LA DOUCE QUE J’AIME

La douce que j’aime
Lui ferai un feu de bois
De quatre bouts de laine
Un manteau contre le froid  
Saurai rien que d’un geste  
Lui chauffer l’âme et le corps
Saurai si bien le faire
Mais pas encore  

Le soir des fois
Quand les criquets sont amoureux
Tous les chevaux du roi  
Me reviennent l’oeil en feu
 
La douce que j’aime
Elle s’habille de blanc de bleu
Dans le ciel où elle traîne
Va et vient là où elle veut
J’ai appris à l’attendre
Ma douce elle voyage au loin
N’en sera que plus tendre
Demain  

Le soir des fois
Quand les criquets sont amoureux
Tous les chevaux du roi  
Me reviennent l’oeil en feu  

Est long le temps si loin de tout
Loin de ma belle
Est long le temps si loin de tout
Tout ce que j’aime
Tous les chevaux du roi  
Me reviennent l’oeil en feu
 
La douce que j’aime
Lui ferai un feu de bois
De quatre bouts de laine
Un manteau contre le froid
Encore un jour sans elle
Un jour sans ma douce encore
Et ma fenêtre ouverte  
Au vent du nord  

Le soir des fois
Quand les criquets sont amoureux
Tous les chevaux du roi  
Me reviennent l’oeil en feu  

Est long le temps si loin de tout
Loin de ma belle
Est long le temps si loin de tout
Tout ce que j’aime  
Est long le temps si loin de tout
Loin de ma belle
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